François Haguier
Quand graphisme et peinture croisent le fer !
Par Guy Ouellet
Imaginez la scène.
D’un côté, un jeune infographiste consacrant ses temps libres à créer des sites internet rendant hommage à de grands peintres comme Picasso, Dali,Bacon pour ne nommer que ceux-là. Cette passion l’amènera bientôt, en 2010 pour être exact, à s’aventurer lui-même dans la création, toujours à l’ordi. Près de lui, debout devant un panneau de bois encore vierge, se tient un artiste-peintre en devenir. On le devine inspiré, probablement talentueux et impatient de déballer ses tubes de couleurs et tremper ses pinceaux.
Yong Sook Kim-Lambert
Bribes d'émotions
Par Diane Laberge
Elle est née en Corée dans une famille de huit enfants. Après ses études en art à l’Université de Honk-Ik, Yong Sook Kim rencontre l’amour dans son atelier de Séoul où elle enseigne le dessin et la peinture. Un Québécois féru de littérature lui donnera les ailes avec lesquelles elle s’envolera vers le Québec. Il y a 36 ans de cela. C’est dans son atelier de Magog que Art Magazine a rencontré une artiste dont la dualité culturelle est source d’inspiration.
Nicole Taillon
Donner vie à l'espace
Par Gilles Fisette
Lorsque Nicole Taillon plonge ses mains dans la glaise, elle se laisse guider par son génie artistique, sans plan préconçu, entamant le processus de création de ses sculptures en bronze. Forte de son succès avec des milliers d'œuvres vendues dans le monde, dont plusieurs grandeur nature, elle combine le bronze à des matériaux tels que la pierre, le quartz et le verre, défiant la gravité dans des créations uniques. Autodidacte et audacieuse, elle transgresse les règles pour obtenir des résultats surprenants, innovant grâce à son ignorance des normes conventionnelles. Bien que le sculpteur G. Bélanger m’ait indiqué quels acides prendre pour colorer le bronze, il fut étonné lorsque j’arrivai avec du rose.
Vacances Arts Nature
L'école d'été s'installe à Waterville
Par Guy Ouellet
Par une matinée ensoleillée du début mars, l’ambiance au café Mandragore de Waterville est détendue. Attablés au beau milieu de la salle, France Gionet et Paul Doyon semblent pourtant animés d’un brin de fébrilité. Et pour cause! Dans moins d’une heure, les cofondateurs de l’école d’été Vacances Arts Nature iront signer leur bail au Collège François-Delaplace de Waterville après avoir tenu les 11 éditions précédentes au Collège Rivier de Coaticook. Cette migration vers Waterville s’explique en bonne partie par la popularité croissante de l’école. L’année dernière, la cohorte comptait plus de 360 artistes.
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CAPTURER LA BEAUTÉ DU MONDE
Par Diane Laberge
Jacynthe Comeau voit la beauté partout. Tout ce qui raconte une histoire la captive. Le bois usé d’une fenêtre, l’oiseau sur son fil, le détail d’un vase, le jeu d’ombres et de lumière sur le nénufar au petit matin. Dans son atelier de Bolton-Est, l’artiste peintre s’applique à ouvrir l’œil pour transmettre un peu de cette beauté au reste du monde.
Quand s’entrelacent peinture et danse
par Guy Ouellet
Certains affirment qu’Amélie Lemay-Choquette est une peintre qui danse,
tandis que d’autres avancent qu’elle serait plutôt une danseuse qui peint.
Qu’en est-il au juste ?
Art Magazine s’est invité chez l’artiste pour tenter d’élucider ce mystère.
Bien ancré dans sa communauté, Arts Sutton souhaite enrichir la réflexion sur notre rapport à l’espace, à la société et à l’occupation du territoire. Pour y arriver, l’organisme offre une vitrine aux artistes visuels en art actuel et contemporain, en plus de favoriser l’émergence de nouveaux talents.
Édition 7 - Été 2023
L’artiste archéologue de la mémoire
Par Guy Ouellet
Plusieurs affirment qu’Adèle Blais est une archéologue doublée d’une historienne. Ils ont bien raison puisque comme l’archéologue, la peintre-collagiste travaille au sol, les genoux posés au milieu de ses outils : des tubes de peinture, des pinceaux, des retailles de papier et des pots de colle.
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Femmes des bois
Par Diane Laberge
Sculpteure et céramiste, Marie-France Bourbeau a le pouvoir d’insuffler une seconde vie à ce qui s’est éteint. Dans son atelier de West Brome, on peut sentir le feu qui anime cette artiste singulière qui puise son inspiration au cœur de ses forêts habitées.
Marie-France Bourbeau a fait le choix de vivre entourée de nature. « J’ai toujours aimé le côté mystérieux de la forêt. Très jeune, je l’imaginais vivante, remplie de créatures magiques. » Depuis 15 ans, la forêt inspire son art. « C’est mon amie précieuse, celle qui m’a aidée à me tenir debout », affirme l’artiste pour qui la perte d’êtres aimés a agi comme moteur dans son processus de création et de libération.
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Par Guy Ouellet
« Relier, toujours relier… c’est que je n’avais pour méthode que d’essayer de saisir les liaisons mouvantes. » Edgar Morin
Lorsqu’on admire les œuvres de Sylvie Cadorette, c’est immédiatement l’équilibre des composantes qui charme la pupille. L’observateur se dit que pareille harmonie a dû être murement réfléchie par l’artiste. Or, l’observateur, si fin se croit-il, ne saurait mieux se tromper!
En effet, l’artiste n’a aucune intention au moment d’entreprendre une toile.
Par Michel Raymond, pastelliste
Mes pastels que j’expose suscitent souvent de l’étonnement et certaines questions.
En effet, l’œuvre au pastel qui présente un rendu soigné au même titre qu’une huile surprend bien des gens. Pourtant, déjà au XVIIIe siècle, le pastel connaît un âge d’or avec des portraits « aboutis » de la monarchie avec des artistes tels que Maurice Quentin de La Tour.
La Révolution française (1789) condamnera également ces pastellistes associés au pouvoir et il faudra attendre la venue des impressionnistes pour que le pastel reprenne ses lettres de noblesse avec, notamment, Edgar Degas et Berthe Morisot. Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté (1869-1937) nous le fera connaître.
La fabrique d'étincelles
par Gilles Fisette
Le Centre culturel Yvonne L. Bombardier est un espace d'échange, un lieu de rassemblement inspirant, un stimulateur de créativité, un déclencheur d'étincelles.
C'est en ces termes que sa directrice, Karine Corbeil, décrit cet outil de développement social et culturel dont la Fondation J.A. Bombardier a doté la ville de Valcourt, en 1972.
Nommé en l'honneur de l'épouse de l'inventeur de la motoneige, le centre permet la tenue chaque année de plus d'une cinquantaine, voire d'une soixantaine d'activités consacrées à la diffusion des arts visuels.
Cela se fait d'abord par la tenue d'expositions. Trois plages d'expositions sont ainsi offertes aux artistes du Québec durant l'année.
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