René Cécil
peintre du sourire / painter of smile

 


Par/by Gilles Fisette

 

 

 

 

     

    Rene Cecil

    René Cécil

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    Des gens ont pour mission de changer le monde.
    René Cécil, lui, a pour seule ambition d'apporter du rêve et des sourires dans le quotidien.

     

    Pourtant, il aurait eu les meilleures raisons du monde de broyer du noir et, dans ses tourments, de l`étaler sur ses toiles. Il y a quelques années, il a tout perdu lors de la faillite de son mariage. Il y a tout laissé: famille, maison et travail. Tous ses biens se sont entassés dans deux sacs-poubelle. Il croyait avoir alors touché le fond lorsqu'un cancer lui a rongé un rein. Il aurait pu sombrer. Il a choisi de rebondir et de regarder vers l'avant.

     

    "Moi, maintenant, mon ambition est de faire sourire les gens, de leur apporter un peu de fraîcheur, du bonheur dans leur journée, dans le moment présent... Des gens me demandent: c'est quoi mon style. Mon style, c'est du figuratif mais c'est aussi du ludique et de l'intemporel.
    Je peins pour apporter de la joie dans les cœurs» explique ce natif de Trois-Rivières et Sherbrookois de longue date.

     

    René Cécil a une formation en arts graphiques et visuels. Il a longtemps été associé dans une entreprise de graphisme dont il dirigeait la destinée avec sa conjointe de l'époque. Lorsque sa vie a changé, il a choisi de se consacrer entièrement à sa passion pour le dessin et la peinture et d'en assumer chaque coup de pinceau.

    Son inspiration?

    "J'exploite beaucoup le mouvement. Je caricature mes personnages. Je joue avec les contrastes et les clins d'oeil... Normand Hudon était comme ça. Je pense notamment à sa toile du juge en état d'ébriété en train de juger une personne. Tex Lecor, aussi, avec ses scènes de bagarre de taverne... Mon univers est celui du rêve et du merveilleux... Je ne souffre jamais du syndrome de la page blanche...On a tous été des enfants. Quand je dessine ou que je peins, je retrouve le petit gars en moi et mes toiles vont chercher l'enfant chez ceux qui les regardent."

     

    Comme tous les artistes, René Cécil est en manque du contact avec le public qui, dit-il, le nourrit mentalement. En attendant de pouvoir refaire la tournée des symposiums et de vendre ses créations, il s'est fait jardinier. Mais il est prêt pour la reprise.
    Son cahier d'esquisses est rempli.

     

    "Mes toiles pour les prochains mois sont dans ce cahier", lance-t-il. Il y aura une maison dans les nuages. Il y aura des joueurs d'échec et, surtout beaucoup de musiciens et, même, des musiciens aux gros bras tatoués, ses "Motarts", avec un T pour souligner que l'art et la culture appartiennent à tous ceux qui veulent s'y abreuver.

     

     

    Some people are on a mission to change the world. René Cécil’s only ambition is to bring dreams and smiles into everyday lives.

     

    Though, more than anyone, he would have plenty of reasons to brood and to transfer this torment to his canvas. A few years ago, he lost everything when his marriage came to an end. He left everything behind: family, home and work. All his possessions stuffed into two garbage bags. He thought things couldn’t get worse and that he had hit bottom when cancer was discovered in his kidney. He could have given up at that point, but he chose to fight back.

     

    "Personally, now, my ambition is to make people smile, to put a little happiness in their day, in the present moment. People ask me: what is my style. My style is figurative, but it is also playful and timeless. I paint to bring joy to people’s hearts” explains this native of Trois-Rivières and Sherbrooke.

     

    René Cécil has a background in graphic design and visual arts. He was a long-time partner in a graphic design company which he directed with his then wife. When his life capsized, he chose to devote himself entirely to his passion for drawing and painting and to enjoy each brushstroke.

     

    His inspiration?
    "I use movement quite a bit in my art. I caricaturize my subjects. I play with the oxymorons. Normand Hudon was like that. His painting of the judge who was drunk while on the bench comes to mind. Tex Lecor, also, with his tavern brawl scenes ... My world is one of dreams and wonder. I never suffer from blank page syndrome. We were all once children. When I draw or paint, I revert to the child in me, and my paintings speak to the child in those who observe them."

     

    Like all artists, René Cécil misses the contact with the public who, he says, stimulate him. While he waits for the return of the art symposiums and to sell his artwork, he has become a gardener.
    However, he is ready.
    His sketchbook is full.

     

    "My paintings for the next few months are in this notebook." There will be a house in the clouds. There will be chess players and, above all, a lot of musicians and, even, musicians with big tattooed arms, his "Motarts", with a T to emphasize that art and culture belong to all who wish to.

     

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